dimanche 8 novembre 2015

Sarajevo

Tu n’étais pas sur la passerelle de l’avion
Mais, tu étais comme un bisou, de tête au pied
Moi
Effrayant, je marchais dans le ciel de Téhéran
Et parfois
Le soleil jouait à cache- cache sur les vitres de l’aéroport
là, passaient les gens qui te ressemblaient 
mais, pas toi
le ciel de Téhéran s’éloigne
avec ses néons, ses fumés et ses maisons confuses
la blancheur des nuages, il fait moins 40 degrés
maintenant quelqu’un qui te ressemble marche sur les nuages
je veux sauter dehors
de l’embrasser
les nuages s’entremêlent et
 de temps en temps ils te ressemblent
et parfois , aucune ressemblance
les nuages s’entremêlent et s’éloignent
mes mains sur mes lèvres pour te faire bisous
la rougeur du soleil sur Istanbul
a fait planter octobre sur mon calendrier
le décalage horaire
le changement de langues

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