Culottée, tu n’as
pas honte,
Sans électricité,
sur piles,
Sur la cheminée.
Ceux qui ont cru à
tes mensonges
Sont morts de
cancer ou à la guerre
Ne parlons même pas
des exécutions ni des tremblements
de terre !
De temps en temps
une chanson ou un hymne
De temps en temps
une sirène de guerre
Avec un couteau, je
gravais l’ombre sur le mur
Du soupirail de la
fenêtre, les yeux brillaient effrontément, et
La rue était petite
et ignorante
Quand je t’ai crue
Moi, le simple
Le crédule.
C’est trop tard
pour des excuses
J’ai oublié
C’est pour cela que
tous les jours je meurs sous les roues
de ce camion
Ou je m’endors sur
les rails
Tu te souviens
Des soldats
qui ont glissé des rails, sont partis et
ne sont pas revenus ?
Et se sont
transformés en graines d’herbes sur les pierres.
C’est la semaine
dernière que le vent
A enflammé un
morceau de ma chemise avec l’allumette
Tout est clair sauf
toi
Je te parle
Tu te
souviens ?
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